Après 10 années passées à travailler sur des projets de maîtrise d’œuvre d’ouvrages hydrauliques, je m’en suis détournée pour des raisons d’incohérence entre les projets sur lesquels j’œuvrais et mes conviction environnementales.
En reprenant le chantier de rénovation écologique de notre maison, j’ai renoué avec mon goût d’enfant pour tous les métiers artistiques et manuels. J’ai hésité alors à me reconvertir vers la menuiserie ou l’ébénisterie quand j’ai rencontré la vannerie en 2020.
Là ça a été un véritable coup de coeur! J’ai de suite enchaîné avec une semaine de découverte de la vannerie sous toutes ses formes dans l’atelier d’Hervé Brisot – vannier émérite et membre également de l’oseraie du possible, qui m’a particulièrement inspirée-.
J’ai de suite tout aimé dans la vannerie : le saule qui pousse presque partout, sauvagement et cultivé depuis la nuit des temps, le cocon de l’atelier où naissent des œuvres et où se tissent des liens humains unis par une activité vivante qui ne nuit pas au vivant, le potentiel de création à partir du panier utilitaire jusqu’aux œuvres grandioses que j’admire de Karen Gossart et Corentin Laval, Emilie Rouillon, Joëlle Lutz, Valérie Lavaure et autres vanniers artistes inspirants.… Quelle richesse infinie !
J’ai donc suivi son conseil et petit à petit je me suis formée auprès d’autres vanniers et au sein de la coopérative de Villaines Les Rochers. Pour aujourd’hui rendre possible ce rêve d’enfant : vivre de l’artisanat et permettre à mes idées de prendre vie !
J’en profite pour remercier ici chaleureusement Sophie Desmoulins de l’Atelier des Arts et Desmoulins à Tarbes, qui m’a toujours soutenue et encouragée dans mon élan créateur. Sans toi mon projet n’aurait peut-être pas abouti, merci du fond du cœur Sophie!